- 讲师:刘萍萍 / 谢楠
- 课时:160h
- 价格 4580 元
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Pour les Classiques, le marché s’équilibre par la satisfaction des intérêts individuels, à la limite entre la vente à perte et le manque à gagner. Toute richesse vient du travail et le progrès nait de la Division du travail, comme l’a montré Adam SMITH.
Mais la croissance provient de l’accumulation, donc de l’épargne. Donc le risque de déséquilibre est permanent, aussi bien entre les agents économiques (Etat, ménages, entreprises) qu’entre les facteurs de production (capital et travail).
Ainsi MARX pensait que le capitalisme courait à sa perte du fait que l’accumulation, condition de la croissance, conduirait à substituer progressivement le capital au travail, seul véritable créateur de richesse, selon la loi de la baisse tendancielle du taux de profit.
Plus récemment KEYNES conteste l’existence d’un équilibre naturel, que ce soit sur la fixation des prix, l’emploi ou la création de monnaie. Cette incertitude justifie selon
KEYNES l’intervention de l’Etat.
On considère aujourd’hui que la croissance elle-même n’est liée que pour 2/3 environ aux facteurs de production (capital et travail), le troisième tiers étant fonction d’un
« facteur résiduel d’intensité A » qui regroupe l’innovation, la formation, la mobilité sociale et le commerce extérieur de façon variable selon les pays et les époques.
On aboutit ainsi à la fonction de COBB-DOUGLAS qui représente la croissance comme :
Y= AK°L°
où A = intensité ou productivité moyenne
K°= rendement du capital
L° = rendement du travail
La croissance varie, en fonction des données multiples du marché, selon des cycles observés sur deux échelles de temps :
les cycles longs de 50 ans, dits de KONDRATIEFF, constitués d’une période de 25 ans de croissance-inflation et d’une période égale de dépression-déflation. On a ainsi :
1815 1873 1920 1973
1782 1848 1896 1947 1996
On remarquera que le marasme de la fin XX° ne ressemble pas du tout à la crise des années 20. Mais ce caractère cyclique de la croissance amène à se poser la question : y-a-t-il une limite naturelle à la croissance ?
les cycles courts de 8 ans dits de JUGLAR s’inscrivent à l’intérieur des cycles longs et sont repérés par des mini-krachs boursiers.
Rappelons pour finir que la croissance est mesurée, arbitrairement, par le Delta annuel du PIB. Si ce Delta est négatif………………..on a une récession
compris entre 0 et 1% on a une stagnation compris entre 1 et 3% on a une croissance moyenne supérieur à 3% on a l’expansion
Seule la situation d’expansion induit d’elle même l’augmentation de l’emploi. A la longue elle induit également l’inflation.
En 1990 le PNUD a créé un nouvel indice pour mesurer la qualité de la croissance, appelé IDH en combinant le PIB/habitant (en parité de pouvoir d’achat) avec l’espérance de vie et le taux d’alphabétisation des adultes. Ce classement est différent de celui du PIB et renvoie, par exemple, les Etats-Unis de la 3ème place (PIB/tête) à la 12ème (IDH) alors que la France passe, au contraire, de la 17ème à la
10ème. L’écart entre les deux indices mesure la capacité du pays à convertir sa croissance économique en bien-être social.
责编:刘卓
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