- 讲师:刘萍萍 / 谢楠
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La Bourse
Les Bourses modernes naissent en Europe avec le XV°s., en Italie d’abord, puis aux Pays-Bas, en France et en Angleterre.
La Bourse est un marché, ou lieu d’échange, (stock exchange en anglais) qui offre une alternative au crédit bancaire pour le finanacement des entreprises.
On peut y acquérir ou y céder :
• des parts de sociétés ou actions
• des reconnaissances de dettes ou obligations
L’obligation comme l’action sont côtées : c’est ce qui assure leur liquidité.
L’action est plus risquée que l’obligation dont le taux, en principe, est défini à l’émission ; elle doit donc, normalement, être plus rentable. Certaines obligations sont convertibles en actions.
La notion de Bourse ou marché d’actions précède et induit celle de marché financier ou marché d’obligations. Les premiers organismes, historiquement, qui ont eu recours au financement par le marché, ne sont pas les Entreprises mais les Etats. Une obligation peut en effet être corporate (d’Entreprise) ou titre d’Etat. Aujourd’hui encore, sur la Place de Paris, les Institutions Publiques restent le principal émetteur de titres (Obligations Assimilables du Trésor p.ex).
Une Economie de Marché authentique est celle où le financement des entreprises se fait majoritairement par le marché financier : c’est le cas des USA (75% contre 25% pour les banques) mais pas encore tout à fait en France (25% contre 75% pour les banques).
On notera que les émetteurs de titres de créances (obligations) sont eux-mêmes notés
(rating) par des organismes spécialisés (Standard & Poor’s, Moody’s).
Le rôle économique fondamental de la Bourse est de recycler les excédents financiers des ménages vers l’investissement des entreprises., car l’objet même de l’entreprise est d’engager des ressources pour créér de la valeur.
La valeur créée (les anglo-saxons parlent de MVA- Market value added) est le Delta entre la valeur économique de l’entreprise et le montant comptable des capitaux investis dans l’entreprise. Il y a création de valeur si la valeur économique progresse plus vite que les capitaux investis. Si l’entreprise est côtée la valeur économique est exprimée par la capitalisation boursière. On dégage ainsi le ratio de performance financière ou Price Earning Ratio (PER) qui est le rapport du cours de l’action au bénéfice par action.
James TOBIN (prix Nobel américain) a montré le lien existant entre la création de valeur boursière d’une Entreprise et le niveau d’investissement de l’entreprise : l’entreprise a tendance à investir tant que la rentabilité marginale du capital est supérieure à son coût, c’est à dire tant que sa valorisation boursière est supérieure à sa valeur comptable. En étendant le raisonnement à l’économie générale, TOBIN conclut que l’investissement dans un pays (FBCF) est fonction du ratio Q qui rapporte la valeur boursière globale de ce pays à la valeur comptable globale de ses actifs productifs. On notera au passage qu’il y a là une explication, au moins partielle, du phénomène de « bulle financière ».
Transposé au niveau des ménages le même phénomène s’appelle « effet de richesse », c’est à dire un accroissement de la consommation du fait de l’augmentation du patrimoine.
capitalisation boursière d’une entreprise est égale au produit du nb de titres en circulation par le cours de l’action. La capitalisation d’une place est évidemment le cumul des titres qui y sont côtés. New-York tient le 1er rang mondial, avec 17000 Mds $, devant Tokyo (4600). Paris est la 2ème place européenne derrière Londres (2700 Mds $ contre 3000). Les vedettes de la Bourse de Paris sont Total (125 Mds €), SanofiAventis (100), EDF (78), BNP-Paribas (67) et Société Générale (52).
Depuis 2005 les 3 marchés ont été remplacés par une liste unique sur la place de Paris : il faut, pour entrer en Bourse, mettre sur le marché au moins 25% d’un capital d’au moins 5M€ et publier ses résultats trimestriels au BALO (Bulletin d’Annonces légales Obligatoires).
Les principaux indices boursiers occidentaux sont, pour les USA, le Dow Jones et le Nasdaq, pour l’Europe (UE+Norvège+Suisse) le Dow Jones Stoxx, pour l’Euroland le Dow Jones Euro Stoxx, et pour Paris (Euronext), le CAC 40.
Les OPCVM (Organismes de placement collectif en valeurs mobilières) comprennent les SICAV (sociétés d’investissement à capital variable) et les FCP (Fonds communs de placement). Ces organismes ont été inventés en Ecosse, au XIX°s., en faveur des veuves de guerre, sous le nom de scottish widows, ancêtre des « mutual funds » américains de 1940 et des OPCVM français de 1964 qui gèrent aujourd’hui en France
400 Mds d’Euros.
A titre indicatif on observera que, entre 1950 et 2000, les actions françaises ont dégagé une rentabilité annuelle réelle- désinflatée- de 7%, alors que les obligations ont rapporté moins de 2%, et les titres monétaires à peine 1%. Autrement dit 100 F investis en actions en 1950 auraient, en moyenne, produit en 2000 2100 F constants (hors inflation). Sur 4 ans la performance d’une action est comprise entre – 10 et + 40%, sur 10 ans entre – 2 et + 17% et sur 25 ans elle est forcément positive.
Dans le débat sur les Fonds de pension pour le financement des retraites la vraie question ne semble pas être, réellement, celle de la valeur boursière des actions investies, mais plutôt, à cause de la démographie, celle de leur cessibilité car les acquéreurs épargnants (actifs) de 2015 seront moins nombreux- et peut-être moins riches- que les cédants (retraités) qui devront alors sans doute trouver des acquéreurs dans les pays émergents.
Le patrimoine national net des Français (actifs possédés nets de dettes) est évalué fin 2008 à 12.000 Mds d’Euros, soit 6 ans de PIB, essentiellement constitué d’actifs non financiers. Ce patrimoine recule de 2,5% en 2008 alors qu’il avait progressé de 100% entre 1997 et 2007, alors que le PIB national ne progressait sur cette période que de
30%. Cela s’explique par l’envol du foncier et de l’immobilier qui constituent 80% de ce patrimoine. Les actifs financiers, même avant la crise actuelle, ne représentaient, fin
2007, que 23 Mds €. Les ménages détiennent 75% de ce patrimoine, les entreprises 20% et l’Etat 5%.
Il faut rappeler par ailleurs que 5% des foyers détiennent 40% des actifs.
Selon Merril Lynch 1/3 de la fortune mondiale serait en Europe, contre ¼ aux USA et 1/5 en Asie.
Le soleil ne se couche jamais sur le marché des changes où le dollar constitue encore la monnaie de référence par rapport à laquelle se convertissent les deux autres devises internationales, Euro et Yen.
责编:刘卓
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