解放军文职招聘考试Chômage

 •         Chômage

Le concept même de chômage est difficile à définir, à décrire, et à corriger. 

Pour faire la synthèse entre les néo-classiques, comme FRIEDMAN, et KEYNES, on peut admettre que le chômage résiduel se compose de plusieurs strates qu’on peut appeler :

- chômage naturel, ou frictionnel, ou structurel, incompressible, -       «       volontaire, ou comparatif, rendu possible par l’aide publique, -       «       involontaire, conjoncturel.

Il faut admettre, par ailleurs, que le progrès technique opère une sélection dans l’employabilité des personnes en imposant de nouvelles qualifications.

Mais le progrès technique est en même temps une composante essentielle de la croissance qui seule est réellement créatrice d’emplois. On peut en dire autant de la Mondialisation qui, certes, impose de douloureux réajustements sectoriels et géographiques, mais à l’échelle de laquelle le volume et la qualification des emplois créés sont nécessairement supérieurs à ceux des emplois perdus. 

Le chômage apparaît en France en 1961, précisément, avec l’arrivée sur le marché de l’emploi de la 1° vague de baby-boomers, nés en 1942/43. Dès lors le chômage ne va cesser de croître car la donnée constante de 1961 à 2001 a été l’augmentation de la pop.

active avec un effectif d’emploi intérieur haussier mais insuffisant. 

Avec la 1° récession de 1974 le chômage « frictionnel » est devenu chômage de masse (1 M de chômeurs) pour culminer avec la 2° récession de 93 (3 M de chômeurs).

Le chômage au sens BIT avait connu deux années de rémission, en 2006 et 2007, de 9,5 à 7,5%. Il amorce, malheureusement, un rebond au 4^ème trimestre 2008, qui se confirmera en 2009 au dessus de 8,5%. Ce taux se diversifie selon le sexe ( les femmes sont à 9 et les hommes à 8), l’âge ( les 15-29 ans sont à 17), la PCS (5 pour les cadres contre 12,5 pour les ouvriers) et le diplôme (15 pour les sans diplôme et 7 pour les diplômés du supérieur). 

La durée moyenne du chômage est supérieure à 1 an.

Rappelons enfin que ce taux de 8,5% classe la France, avec l’Allemagne loin derrière les USA, UK et le Japon (5%) au dessus de la moyenne de l’UE à 25(8%).

Le chômage partiel représente, en moyenne une perte de 2,5 M de jours par an. Il avait atteint un record en 1993 avec 25 M de jours.

Au total l’aide publique à l’emploi -dépenses actives et passives- représente en France 4,5% du PIB (75 Mds €).