- 讲师:刘萍萍 / 谢楠
- 课时:160h
- 价格 4580 元
特色双名师解密新课程高频考点,送国家电网教材讲义,助力一次通关
配套通关班送国网在线题库一套
Ce que je fais est ridicule, se disait Julien en taillant ses plumes; mais des gens à physionomie aussi médiocre, et chargés par d'autres ou par eux-mêmes d'aussi grands intérêts, doivent être fort susceptibles. Mon malheureux regard a quelque chose d'interrogatif et de peu respectueux, qui sans doute les piquerait. Si je baisse décidément les yeux, j'aurai l'air de faire collection de leurs paroles.
Son embarras était extrême, il entendait de singulières choses. ?
CHAPITRE XXII LA DISCUSSION
La république - pour un, aujourd'hui, qui sacrifierait tout au bien public, il en est des milliers et des millions qui ne connaissent que leurs jouissances, leur vanité. On est considéré, à Paris, à cause de sa voiture et non à cause de sa vertu.
NAPOLEON, Mémorial.
Le laquais entra précipitamment en disant:
- Monsieur le duc de***.
- Taisez-vous, vous n'êtes qu'un sot, dit le duc en entrant.Il dit si bien ce mot, et avec tant de majesté, que, malgré lui, Julien pensa que savoir se facher contre un laquais était toute la science de ce grand personnage. Julien leva les yeux et les baissa aussit?t. Il avait si bien deviné la portée du nouvel arrivant, qu'il trembla que son regard ne f?t une indiscrétion.
Ce duc était un homme de cinquante ans, mis comme un dandy, et marchant par ressorts. Il avait la tête étroite, avec un grand nez, et un visage busqué et tout en avant; il e?t été difficile d'avoir l'air plus noble et plus insignifiant. Son arrivée détermina l'ouverture de la séance.
Julien fut vivement interrompu dans ses observations physiognomoniques par la voix de M. de La Mole.
- Je vous présente M. l'abbé Sorel, disait le marquis; il estdoué d'une mémoire étonnante; il n'y a qu'une heure que je lui ai parlé de la mission dont il pouvait être honoré, et, afin de donner une preuve de sa mémoire, il a appris par coeur la première page de La Quotidienne .
- Ah! les nouvelles étrangères de ce pauvre N..., dit lema?tre de la maison.
Il prit le journal avec empressement, et regardant Julien d'un air plaisant, à force de chercher à être important:
- Parlez, monsieur, lui dit-il.
Le silence était profond, tous les yeux fixés sur Julien; il récita si bien, qu'au bout de vingt lignes: Il suffit, dit le duc. Le petit homme au regard de sanglier s'assit. Il était le président, car à peine en place, il montra à Julien une table de jeu, et lui fit signe de l'apporter auprès de lui. Julien s'y établit avec ce qu'il faut pour écrire. Il compta douze personnes assises autour du tapis vert.
- Monsieur Sorel, dit le duc, retirez-vous dans la piècevoisine, on vous fera appeler.
Le ma?tre de la maison prit l'air fort inquiet: Les volets ne sont pas fermés, dit-il à demi bas à son voisin. - Il est inutile de regarder par la fenêtre, cria-t-il sottement à Julien. -Me voici fourré dans une conspiration tout au moins, pensa celui-ci. Heureusement, elle n'est pas de celles qui conduisent en place de Grève. Quand il y aurait du danger, je dois cela et plus encore au marquis. Heureux s'il m'était donné de réparer tout le chagrin que mes folies peuvent lui causer un jour!
Tout en pensant à ses folies et à son malheur, il regardait les lieux de fa?on à ne jamais les oublier. Il se souvint alors seulement qu'il n'avait point entendu le marquis dire au laquais le nom de la rue, et le marquis avait fait prendre un fiacre, ce qui ne lui arrivait jamais.
责编:刘卓
课程专业名称 |
讲师 |
课时 |
查看课程 |
---|
课程专业名称 |
讲师 |
课时 |
查看课程 |
---|
点击加载更多评论>>