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解放军文职招聘考试CHAPITRE XX LE VASE DU JAPON

来源:长理培训发布时间:2017-10-03 11:31:49

 CHAPITRE XX LE VASE DU JAPON

Son coeur ne comprend pas d'abord tout l'excès de son malheur; il est plus troublé qu'ému. Mais à mesure que la raison revient. il sent la profondeur de son infortune. Tous les plaisirs de la vie se trouvent anéantis pour lui, il ne peut sentir que les vives pointes du désespoir qui le déchire. Mais à quoi bon parler de douleur physique? Quelle douleur sentie par le corps seulement est comparable à celle-ci?

JEAN PAUL.

On sonnait le d?ner, Julien n'eut que le temps de s'habiller; il trouva au salon Mathilde, qui faisait des instances à son frère et à M. de Croisenois pour les engager à ne pas aller passer la soirée à Suresnes, chez madame la maréchale de Fervaques.

Il e?t été difficile d'être plus séduisante et plus aimable pour eux. Après d?ner parurent MM. de Luz, de Caylus et plusieurs de leurs amis. On e?t dit que mademoiselle de La Mole avait repris, avec le culte de l'amitié fraternelle, celui des convenances les plus exactes. Quoique le temps f?t charmant ce soir-là, elle insista pour ne pas aller au jardin; elle voulut que l'on ne s'éloignat pas de la bergère où madame de La Mole était placée. Le canapé bleu fut le centre du groupe, comme en hiver.

Mathilde avait de l'humeur contre le jardin, ou du moins il lui semblait parfaitement ennuyeux: il était lié au souvenir de Julien.

Le malheur diminue l'esprit. Notre héros eut la gaucherie de s'arrêter auprès de cette petite chaise de paille, qui jadis avait été témoin de triomphes si brillants. Aujourd'hui personne ne lui adressa la parole; sa présence était comme inaper?ue et pire encore. Ceux des amis de mademoiselle de La Mole, qui étaient placés près de lui à l'extrémité du canapé, affectaient en quelque sorte de lui tourner le dos, du moins il en eut l'idée.

C'est une disgrace de cour, pensa-t-il. Il voulut étudier un instant les gens qui prétendaient l'accabler de leur dédain. L'oncle de M. de Luz avait une grande charge auprès du roi, d'où il résultait que ce bel officier pla?ait au commencement de sa conversation, avec chaque interlocuteur qui survenait, cette particularité piquante: son oncle s'était mis en route à sept heures pour SaintCloud, et le soir il comptait y coucher. Ce détail était amené avec toute l'apparence de la bonhomie, mais toujours il arrivait.

En observant M. de Croisenois avec l'oeil sévère du malheur, Julien remarqua l'extrême influence que cet aimable et bon jeune homme supposait aux causes occultes. C'était au point qu'il s'attristait et prenait de l'humeur s'il voyait attribuer un événement un peu important à une cause simple et toute naturelle. Il y a là un peu de folie, se dit Julien. Ce caractère a un rapport frappant avec celui de l'empereur Alexandre tel que me l'a décrit le prince Korasoff. Durant la première année de son séjour à Paris, le pauvre Julien sortant du séminaire, ébloui par les graces pour lui si nouvelles de tous ces aimables jeunes gens, n'avait pu que les admirer. Leur véritable caractère commen?ait seulement à se dessiner à ses yeux.

Je joue ici un r?le indigne, pensa-t-il tout à coup. Il s'agissait de quitter sa petite chaise de paille d'une fa?on qui ne f?t pas trop gauche. Il voulut inventer, il demandait quelque chose de nouveau à une imagination tout occupée ailleurs. Il fallait avoir recours à la mémoire, la sienne était, il faut l'avouer, peu riche en ressources de ce genre; le pauvre gar?on avait encore bien peu d'usage, aussi fut-il d'une gaucherie parfaite et remarquée de tous lorsqu'il se leva pour quitter le salon. Le malheur était trop évident dans toute sa manière d'être. Il jouait depuis trois quarts d'heure le r?le d'un importun subalterne auquel on ne se donne pas la peine de cacher ce qu'on pense de lui. Les observations critiques qu'il venait de faire sur ses rivaux l'empêchèrent toutefois de prendre son malheur trop au tragique; il avait, pour soutenir sa fierté, le souvenir de ce qui s'était passé l'avant-veille. Quels que soient leurs avantages sur moi, pensait-il en entrant seul au jardin, Mathilde n'a été pour aucun d'eux ce que deux fois dans ma vie elle a daigné être pour moi. 

责编:刘卓

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