解放军文职招聘考试Commerce Extérieur

 Commerce Extérieur

Le cadre général du commerce mondial se définit en 3 points :

•         Il a progressé depuis la Seconde Guerre 3x+ vite que la richesse mondiale,

(+6% de moyenne annuelle contre 2%) surtout à partir de l’Uruguay Round (1986) et la chute du Mur de Berlin, car pour la 1ére fois de l’Histoire se trouvent réunies les conditions libérales d’un marché mondialisé tel que décrit par SMITH et RICARDO, avec une division du travail à l’échelle planétaire. Le commerce mondial des marchandises représente aujourd’hui + de 6.000 milliards de dollars, et celui des services près de 1.500.

Rappelons simplement que les négociations du GATT, dans les années 50/60, réunissaient entre 26 et 50 Pays participants (cycles Torquay, Genève, Dillon et Kennedy) pour dépasser les 100 dans les années 70/80 (cycles Tokyo et

Uruguay), alors que l’OMC, qui a succédé au GATT, a réuni + de 130 pays à Seattle en 99 et 143 à Doha en 2001, dont la Chine pour son adhésion.

A titre indicatif, on rappellera que, dans la seconde moitié du XXéme siècle, le coût unitaire du transport maritime a été divisé par 3, celui du transport aérien par 10, et celui des télécommunications par 100.

•         Les produits manufacturés constituent 75% de ces échanges, avec 12,5% pour les matières premières et l’énergie, et 12,5% pour les produits agricoles.

•         Les pays industrialisés (ALENA, UE et Japon) réalisent 70% de ces échanges. La part de marché de la France, sur ce marché en forte expansion, est en diminution. 

-            Balance commerciale (Mds€)                 2005                           2006 agroalimentaire                                               8                                  9 industrie man.                                                -3                                 -4 énergie                                                         -28                               -36 solde total                                                    -23                               -31

Le solde des échanges de biens -ou balance commerciale- toujours fragilisé par le déficit énergétique, s’est à nouveau dégradé en 2006 pour l’ensemble de l’industrie manufacturière, à cause de l’automobile. Dans un flux d’échanges à la hausse, le taux de couverture (E/I) est ramené à 90%, bien que les exportations progressent de 6,5%, car les importations progressent, de leur côté, de >10%. 

-Solde des échanges                                    2005                           2006 biens                                                               -23                              -31 tourisme                                                             9                                10 autres services                                                  -3                                 -7 répartition                                                       -13                               -12 capacité de financement                                 -30                               -40

Le solde des échanges extérieurs, quant à lui, s’est carrément effondré, depuis 2002, en passant d’un excédent de 12 Mds € à un déficit (ou besoin de financement) de 40 Mds € essentiellement à cause de l’énergie. 

80% de nos échanges se font avec les pays de l’OCDE, dont 70% avec l’UE. L’Allemagne reste de loin notre premier partenaire, plus fournisseur que client. L’Espagne est notre deuxième client et l’Italie notre deuxième fournisseur. Notre solde extérieur est déficitaire aussi bien avec l’UE qu’avec l’Euroland, ou avec la Chine. On remarquera par ailleurs que le commerce extérieur de la France reste très concentré : les opérateurs extérieurs ne représentent < 10% des entreprises françaises, et >90% de nos exportations sont réalisées par <5% de nos exportateurs.

En 2006, comme en 2005, la France origine plus d’investissements à l’étranger (92 Mds €) qu’elle n’en reçoit (65), ce qui s’explique notamment par le pouvoir d’achat monétaire de l’Euro.

 80% des investissements étrangers en France viennent de l’UE (dont 20 des Pays-Bas, 18 de UK et 12 du Luxembourg) et 10% des USA. 

> 50% des investissements français vont à l’UE (dont 13 à UK), 16 aux USA, et 12 en Suisse. 

Les emplois créés par les investisseurs étrangers progressent en France.