解放军文职招聘考试Dépense

 •         Dépense :

La dépense intérieure d’éducation a été x 2 en 25 ans. Elle représente en 2007 6,6% du PIB (125 Mds €), plus que la moyenne de l’UE (6%), mais moins que les USA (7%). Cela fait une dépense moyenne par élève de 7.500 €, de 5.000 en primaire à 10.000 pour un étudiant, en notant que le lycéen coûte plus que l’étudiant moyen. Avec une scolarité sans redoublement le bachelier aura coûté 100 K€. L’Etat  assure 63% de cette dépense, les collectivités locales 21%, le reste (16%) se partage entre les entreprises et les ménages.

Socialement parlant l’Enseignement est conservateur puisque les 3/4 des enfants d’enseignants et les 2/3 des enfants de cadres auront un diplôme supérieur contre 25% des enfants d’ouvriers. 52% des élèves de prépa, et 45% des étudiants de santé, contre 32% des étudiants de fac, sont des enfants de cadres.

•         Enjeux :

Les experts parlent aujourd’hui d’industrie du savoir en soulignant le fait que le stock de connaissances double tous les 5 ans. Les systèmes éducatifs diffèrent encore beaucoup entre les pays de l’OCDE. On distingue un groupe « Rhin-Danube » à culture professionnelle, un groupe scandinave d’école unique, un groupe anglo-saxon à école polyvalente, et un groupe méditerranéen « tronc commun ». C’est le groupe scandinave et les USA qui investissent la + grosse part de PIB dans l’éducation (> 7%). En termes de RD l’écart est très sensible entre le Japon qui investit 3% de son PIB, les

USA 2,7, et l’UE moins de 2%.

En terme d’innovation (dépôt de brevets) c’est le modèle anglo-saxon qui est le + performant, devant le modèle nordique.

L’UE s’est donné comme objectif, en 2000 au sommet de Lisbonne, de devenir en 2010 le leader dans l’économie de la connaissance, avec :

-      l’installation d’une véritable société de l’information (libéralisation du marché des telecoms, e-commerce et protection intellectuelle),

-      achèvement du marché intérieur (charte PME et libéralisation totale des services),

-      création d’un « Espace européen de la recherche et de l’innovation », avec un brevet communautaire, une aide à la mobilité et une recherche à 3% du PIB,

-      l’adaptation des systèmes d’éducation et de formation,

-      l’augmentation du taux d’emploi, de 60 à 70%,

-      la modernisation des régimes de protection sociale « de manière à ce qu’il soit financièrement intéressant de travailler ».

La connaissance est l’électricité du XXI ème siècle : elle pose un pb de production, d’accès et de coût. Selon l’économiste Danny QUAH, la question n’est pas seulement de produire ou de stimuler la production du savoir, mais également d’en encourager la demande, pour éviter que notre société, comme la Chine du XIVème siècle, ne reste bloquée dans son développement. Le rôle d’un Etat moderne n’est pas de protéger à tout prix une économie déficiente, mais de l’alimenter en connaissances pour assurer son développement.